MUSIQUEdu FILM - Il Ă©tait une fois dans l'ouest - Ennio MORRICONE - YouTube Musique inoubliable du film de Sergio LÉONE " Il Ă©tait une fois dans l'Ouest" avec la voix sublime d'Edda DELL'ORSO.
Il Ă©tait une fois dans l'Ouest de Sergio Leone — Splendor Films La construction du chemin de fer, la beautĂ© de , l’harmonica de , le regard d’acier d’ , le sourire de et la partition d’ sont des Ă©lĂ©ments emblĂ©matiques d’Il Ă©tait une fois dans l’Ouest 1968.20 Minutes a recensĂ© six faits moins connus sur ce classique du western dit spaghetti » signĂ© . , biographe du rĂ©alisateur, permet d’en savoir plus avant de redĂ©couvrir ce chef-d’Ɠuvre indĂ©modable sur grand coscĂ©naristes prestigieuxC’est Ă  Bernardo Bertolucci, rĂ©alisateur du 1972 ou du 1987, et Ă  Dario Argento, rĂ©alisateur de 1987, que l’on doit le scĂ©nario diabolique du film, sans que l’on sache qui est rĂ©ellement le responsable d’un dĂ©nouement particuliĂšrement retors. 2/Clint Eastwood aux abonnĂ©s absentsSergio Leone souhaitait que et ses partenaires du Bon, la Brute et le Truand, son prĂ©cĂ©dent film, viennent faire une apparition dans la scĂšne de dĂ©but oĂč Charles Bronson dĂ©barque Ă  la gare. Suite Ă  une brouille avec le rĂ©alisateur, Clint a refusĂ© et Sergio a abandonnĂ© l’ Fonda s’est fait tirer l’oreilleHenry Fonda n’était pas enthousiaste Ă  l’idĂ©e de jouer le mĂ©chant glacial qui massacre une famille dĂšs la premiĂšre scĂšne. Il a fallu l’intervention son ami pour le convaincre qu’il ne fallait pas laisser passer l’occasion. L’acteur a essayĂ© de porter des lentilles pour cacher ses lĂ©gendaires yeux bleus mais Leone l’a obligĂ© Ă  les l’influence de John FordSi une partie du film est tournĂ©e en Espagne, Sergio Leone a tenu Ă  filmer Ă  aux Etats-Unis. Il tenait Ă  rendre hommage au maĂźtre du western amĂ©ricain . Il connaissait parfaitement le dĂ©cor sans l’avoir jamais visitĂ© grĂące Ă  des films comme 1939. 5/Le film a coĂ»tĂ© une fortuneLe dĂ©cor de la ville en construction dans laquelle dĂ©barque Claudia Cardinale a coĂ»tĂ© dollars soit davantage que le budget total de 1964, son premier film que Sergio Leone signa Ă  l’époque sous le pseudonyme Robert rapports entre Leone et Morricone furent difficilesSergio Leone et son compositeur ont eu du mal Ă  obtenir la partition lĂ©gendaire du film. Le rĂ©alisateur aurait fait refaire sa musique une vingtaine de fois Ă  Morricone avant de dĂ©clarer satisfait. Il la faisait jouer sur le plateau afin que les comĂ©diens puissent s’en imprĂ©gner pendant le tournage.
\n\n \n\n il était une fois dans l ouest film
NINOROTA (1911 – 1979) La Strada – suite du ballet (1966). ENNIO MORRICONE (1928 – 2020) Il Ă©tait une fois la rĂ©volution – thĂšme principal ( 1971 ) Marcia Degli Accattoni (du film Il Ă©tait une fois la rĂ©volution) (1971) Mia Madre Si Chiama Francesca (du film La Moglie PiĂč Bella) (1970) Il Ă©tait une fois dans l’Ouest (1968) Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto
CinĂ©ma / Critique - Ă©crit par Lestat, le 17/05/2004 Tags dans film fois leone frank ouest sergio Il Ă©tait une fois un chef d'oeuvre Six ans aprĂšs Pour une poignĂ©e de dollars qui inventa le western spaghetti, ou tout du moins ses clichĂ©s, Sergio Leone remettait le couvert en 1969 avec cette ultime incursion dans le genre en tant que rĂ©alisateur, en profitant au passage pour entamer une nouvelle trilogie. AprĂšs les trois aventures de l'Homme sans Nom, la sĂ©rie non moins cĂ©lĂšbre des Il Ă©tait une fois... faisait son apparition, avec ses thĂšmes et ses partis pris. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, Il Ă©tait une fois la rĂ©volution et ce qui nous intĂ©resse aujourd'hui, Il Ă©tait une fois dans l'ouest marquent une sorte de rupture dans l'oeuvre de Sergio Leone. Des films souvent mĂ©lancoliques, rĂ©alistes, cassant les codes et les clichĂ©s. Il Ă©tait une fois la rĂ©volution se prĂ©sente ainsi comme une diatribe contre l'hĂ©roĂŻsme de tout poil, oĂč les idĂ©aux ne valent rien. Avec Il Ă©tait une fois dans l'ouest, Sergio Leone rĂ©alise probablement ici son western le plus manichĂ©en, le plus symbolique et Ă  vocation la moins divertissante. A film hors normes, Ă©quipe hors normes, c'est toujours flanquĂ© de ses fidĂšles Sergio Donati Ă©criture et Ennio Morricone partitions que Leone s'entoure entre autre de Bernardo Bertolucci, et d'un nom qui deviendra par la suite incontournable dans le monde de l'horreur et giallo Dario Argento. Celui qui ne faisait pas encore partie des "maĂźtres italiens", trouvait ici l'une de ses premiĂšres expĂ©riences cinĂ©matographiques en co-signant avec les deux Sergio et le futur rĂ©alisateur du Dernier Empereur ce western en forme de contrepied. Contrepied car avec Il Ă©tait une fois dans l'ouest, Sergio Leone envoie littĂ©ralement valser son propre hĂ©ritage. Le western spaghetti rĂ©volutionna une bonne partie des codes narratifs alors en vigueur dans ce genre tout ce qu'il y a de plus amĂ©ricain. Aux personnages loyaux et proprets s'opposaient dĂ©sormais des hommes typĂ©s et poussiĂ©reux qu'il valait mieux avoir sous la main que derriĂšre soi. Des pistoleros qui dĂ©zinguaient la racaille par paquet de trois, traversant leurs films avec un sillage d'immortalitĂ©. Il Ă©tait une fois dans l'ouest fait figure de grand chambardement, revenant quasiment aux sources du genre avec une approche beaucoup plus amĂ©ricaine et moins ambiguĂ« que ses prĂ©dĂ©cesseurs. Tout dĂ©bute par une longue scĂšne d'intro. Dix minutes sans dialogues, rythmĂ©es par le grincement lointain d'une Ă©olienne. Un dĂ©but qui renoue avec une certaine forme de théùtre et qui hĂ©site Ă  se prendre au sĂ©rieux, s'attardant sur des dĂ©tails aussi anodins qu'une mouche ou une petite fuite d'eau. C'est ici que nous ferons connaissance avec Harmonica, attendu par un trio patibulaire. C'est le moment pour ceux qui ont vu Pour une poignĂ©e de dollars de se caler dans leurs fauteuils la poudre va parler, et plutĂŽt trois fois qu'une. Mais Leone n'a pas dit son dernier mot et ce qui apparaĂźt comme une scĂšne-signature devient soudain le vecteur de tout ce que dĂ©veloppe le film. Harmonica s'effondre Ă  son tour, touchĂ© par une balle perdue. Les hĂ©ros ne sont que des hommes... Mais qui sont-ils, ces hommes ? Ils s'appellent Harmonica, le Cheyenne et Franck. Et il y a bien sĂ»r une femme. Dans les westerns de Leone oĂč s'affrontent des fripouilles couvertes de poussiĂšres avec petit rictus de circonstance, dire que peu de femmes ont leur place serait un doux euphĂ©misme. Machisme Ă  l'italienne ? Peut-ĂȘtre pas Pour une poignĂ©e de dollars ne montrait-il pas un Clint Eastwood perdant de son aplomb face Ă  une demoiselle en dĂ©tresse ? Une scĂšne troublante qui sera beaucoup mieux dĂ©veloppĂ©e par Walter Hill dans Dernier recours qui n'est qu'une relecture du film dans les annĂ©es 50, lorsque Bruce Willis se voit dire "tu tomberas Ă  cause d'une dame". Quoi qu'il en soit, le personnage de Jill Mc Bain, incarnĂ©e par Claudia Cardinale, change la donne et s'impose finalement comme la vĂ©ritable hĂ©roĂŻne. Cet Ă©lĂ©ment fĂ©minin permet de justifier tout le travail de dĂ©construction de Leone, apportant une sensibilitĂ© et une mĂ©lancolie qui deviendront caractĂ©ristiques de ses futures productions. Mais l'autre point de rupture rĂ©side dans le personnage d'Harmonica. Clint Eastwood apparaissait comme l'anti John Wayne. Dans Il Ă©tait une fois dans l'ouest, Harmonica se prĂ©sente d'emblĂ©e comme l'anti Clint. Charles Bronson, qui Ă  l'Ă©poque stagnait dans les seconds rĂŽles malgrĂ© des films prestigieux, comme Les 7 mercenaires ou Les 12 salopards, compose un personnage dur, peu loquace, mais vulnĂ©rable et habitĂ© par un but vengeur dont on ne dĂ©couvrira le fin mot qu'Ă  la fin du mĂ©trage. Personnage quasi-mystique, Harmonica n'est pas une gĂąchette facile, ne rĂ©pondant pas aux provocations, comme le montrera la scĂšne du petit bar oĂč il fera sa premiĂšre rencontre avec le Cheyenne. Sergio Leone sait trĂšs bien ce qu'attend son public et prend un malin plaisir Ă  ne pas lui fournir ce qu'il veut, canalisant toute cette Ă©nergie pour soudain la lĂącher dans le duel final, moment de splendeur oĂč Harmonica tire son flingue une derniĂšre fois le temps d'une scĂšne culte. Harmonica se libĂšre et Leone aussi, explosant sa mise en scĂšne et osant les gros plans les plus extrĂȘmes. Harmonica n'est pas ambigu, sait se montrer loyal et capable de sentiments lorsque sa mission terminĂ©e, il sort de sa carapace et s'en retourne Ă  Jill et Harmonica, Leone dĂ©veloppe un style de personnage qui ne lui Ă©tait Ă  premiĂšre vue pas familier. Des personnages de durs aux pieds d'argile, dĂ©sabusĂ©s et tragiques. Pourtant, il y a un protagoniste qui rappelle soudain l'Ă©cole italienne et s'impose tel un trait d'union entre les deux approches le Cheyenne. Le Cheyenne dans la grammaire de Leone pourrait se rapprocher du Truand, du Bon, la Brute et le Truand. Bandit farouche, fine gĂąchette et fidĂšle en amitiĂ©, philosophe Ă  ses heures, il partage avec le personnage d'Eli Walach un cĂŽtĂ© burlesque et le goĂ»t pour les petites phrases qui rĂ©sument la vie. Le Cheyenne, pourtant cantonnĂ© en second rĂŽle, se rĂ©vĂšle ĂȘtre un personnage majeur. Tel le Prologue, ce faux personnage que l'on utilise en théùtre pour introduire tous les autres, le Cheyenne donne des noms et catalogue chacun, surnommant ses rencontres "Harmonica" pour le mystĂ©rieux Ă©tranger, "fillette" pour Mme Mc Bain, "Taff Taff" pour M. Morton. Sans lui, Il Ă©tait une fois dans l'ouest serait un film Ă  Homme sans Nom plutĂŽt qu'un film Ă ... Hommes Ă  surnoms. D'Harmonica on ne connaĂźtra jamais le patronyme. Le Cheyenne s'est autoproclamĂ© ainsi. Jill Mc Bain, outre d'hĂ©riter du nom de son ancien mari est une ancienne prostituĂ©e, faisant apparaĂźtre le Jill comme un Ă©ventuel pseudonyme. Franck n'est qu'un prĂ©nom. Reste M. Morton, homme d'affaire crapuleux et rongĂ© par la tuberculose. Comme Harmonica le laissera entendre, les hommes d'affaires apparaissent ici comme une sorte de race supĂ©rieure, ceci expliquant ce statut. Le surnom du Cheyenne le fera descendre de son piĂ©destal pour le faire rejoindre le rang des hommes, dont il ne vaut pas mieux...Pour ce personnage qui rappelle le mieux son ancien univers, Leone fait preuve Ă©galement d'une Ă©trange pudeur assez touchante. Ainsi, hormis une scĂšne prĂ©cise, on ne le voit jamais vĂ©ritablement tirer sur quelqu'un, comme si Leone voulait le faire sortir de la violence. Sa premiĂšre apparition dĂ©bute par une fusillade dont on n'apperçoit rien et n'entend que le bruit. De quelques uns de ses autres coups de flingues, on ne verra que sa main. De sa mort et de son agonie, il en rĂ©sultera une scĂšne Ă©mouvante, jouant sur le suggestif, avant qu'il ne passe l'arme Ă  gauche hors camĂ©ra aprĂšs une derniĂšre rĂ©flexion bien sentie, s'opposant par exemple Ă  celles de Franck, que l'on voit souffrir et rendre le dernier rĂąle en gros plan. Et puisqu'on parle de Franck. Si le Cheyenne est une sorte de clin d'oeil aux premiers films de Leone, Franck retombe dans les volontĂ©s premiĂšres d'Il Ă©tait une fois dans l'ouest. Pas d'ambiguĂŻtĂ© non plus, Franck est une belle ordure, capable de tuer femmes et enfants. Il le fera d'ailleurs, et avec le sourire. Ce mercenaire vieillissant, portĂ© par Henry Fonda et son regard d'acier, n'apparaĂźt pourtant pas comme un surhomme. Il avouera sa condition lui-mĂȘme, lors d'un dialogue avec Harmonica "Un Homme, c'est tout". La personnalitĂ© de Franck est un condensĂ© de celles de Jill, Harmonica, le Cheyenne et de M. Morton, mais aussi de celle de Setenza la Brute. DĂ©fourailleur, avide de puissance et jamais avare d'une remarque au sens profond, Franck sait se faire entendre et garder le silence. Pourtant son rĂŽle est bien dĂ©fini violent, impitoyable et tout de noir vĂȘtu, son camp est des plus explicites. Avec l'Ăąge, comme le dira Harmonica, ses mĂ©thodes ont changĂ©. Ce qui ne veut pas dire qu'il ait renoncĂ© aux anciennes. Hitchcock disait que lorsque le mĂ©chant est rĂ©ussi, l'histoire l'est tout autant. IndĂ©niablement, Il Ă©tait une fois dans l'ouest est rĂ©ussi et Franck entra dans l'imagerie collective, au mĂȘme titre qu'Harmonica. S'il y a des bĂ©dĂ©philes parmi vous, relisez l'album Phil Defer, de Lucky Luke, vous verrez de quoi je parle. Film mettant en scĂšne des Hommes et leurs travers, Il Ă©tait une fois dans l'ouest est une histoire tordue et compliquĂ©e qui n'a finalement que peu d'importance. Ici l'accent est mis sur une certaine forme de mĂ©lancolie et une approche rĂ©aliste qui traduira les deux Ă©pisodes suivants des Il Ă©tait une fois.... Il n'y a guĂšre que le personnage du Cheyenne, quelques scĂšnes d'anthologie et bien sĂ»r la superbe musique de Morricone pour passer le tĂ©moin entre les deux trilogies. A propos de Morricone, c'est sans doute dans ce film que l'on constate l'extraordinaire importance de l'environnement sonore chez Leone. Chaque personnage a son thĂšme, tournant autour de ce qu'il reprĂ©sente. MĂ©lopĂ©e distordue et implacable pour Harmonica la vengeance, petit air incertain, allant du guilleret au mĂ©lancolique pour le Cheyenne le mystĂšre, l'amitiĂ©, un certain idĂ©al de vie, lourdes sonoritĂ©s feutrĂ©es pour Franck le danger, musique triste pour Mme Mc Bain l'amour perdu, la fin des illusions. TransportĂ© par des acteurs extraordinaires et un rĂ©alisateur qui n'Ă©tait pas loin du sommet de son art, Il Ă©tait une fois dans l'ouest est une oeuvre Ă©pique et superbe, qui reprĂ©sente toujours la rĂ©fĂ©rence incontournable du Western Spaghetti, avec Le Bon, la Brute et le Truand, Django de Corbucci et Keoma de Castellari ce dernier, Ă  la maniĂšre de Braindead pour le gore, Ă©tant tellement ultime qu'il aurait paradoxalement contribuĂ© Ă  la mort du genre. Le thĂšme de l'Homme Ă  l'Harmonica est devenu indissociable du western et Charles Bronson, comme Eastwood Ă  son heure, vit sa notoriĂ©tĂ© prendre un sacrĂ© coup de fouet. Devenu depuis cloĂźtrĂ© dans son image de Paul Kersay Un Justicier dans la Ville, 1974, Bronson et sa gueule burrinĂ©e nous quittĂšrent le 31 aoĂ»t 2003. Ce film, par sa performance magnifique, est l'occasion de se rappeler quel acteur il fut et quelle carriĂšre il eut. Quant Ă  Sergio Leone, il continua sur sa lancĂ©e. Il Ă©tait une fois la rĂ©volution est un drame dĂ©sabusĂ© dont le final et le dernier sourire de James Coburn hantent sĂ»rement plus d'un esprit. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, en forme d'apothĂ©ose, est le film qui lui permit enfin de sortir de l'approche western, triste et gonflĂ© de scĂšnes touchĂ©es par la grĂące. La mort finit par l'emporter Ă©galement, laissant son dernier projet vacant une adaptation du Voyage au bout de la Nuit, de CĂ©line... "HĂ©, l'Harmonica... quand ton heure viendra... prie le ciel pour que ce soit un bon tireur qui te descende" - le Cheyenne
LOuest se civilise, mais la haine des hommes ne change pas. Le film monument de Sergio Leone, avec un scénario ravageur écrit par les révolutionnaires du cinéma italien (Bertolucci et Dario Argento). Nombre de répliques : 6. Réplique d'Il était une fois dans l'Ouest. Question chevaux, on est un peu juste, on s'excuse.
regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop Il Ă©tait une fois dans l'Ouest est un film de Sergio Leone sorti en 1968. Ce film est considĂ©rĂ© comme l'un des chefs-d'Ɠuvre du genre western spaghetti qui a permis un renouveau du western. Synopsis[] Alors qu'il prĂ©pare une fĂȘte pour l'arrivĂ©e de sa femme qu'il a Ă©pousĂ©e un mois plus tĂŽt Ă  La Nouvelle-OrlĂ©ans, Bet McBain est tuĂ© avec ses trois enfants par Frank et ses complices. Jill McBain hĂ©rite alors des terres de son mari, convoitĂ©es par Morton, le commanditaire du meurtre. Mais les soupçons se portent sur un hors-la-loi, le Cheyenne
 Ce dernier, ainsi qu'Harmonica, un Ă©tranger qui semble avoir quelque chose Ă  rĂ©gler avec Frank, partiront rĂ©gler leurs comptes. Il Ă©tait une fois dans l'Ouest est un film dont l'action se passe lors de la conquĂȘte de l'ouest amĂ©ricain. Il tourne autour de la construction du chemin de fer et met en scĂšne divers personnages reprĂ©sentatifs des westerns classiques pour mieux les dĂ©tourner. Sergio Leone en fait une Ɠuvre imposante et personnelle, ce qui serait la raison de son Ă©chec commercial aux contrairement Ă  l'Europe qui lui a fait un triomphe. Claudia Cardinale hĂ©rite d'un rĂŽle de tenanciĂšre au grand cƓur, Jason Robards celui de l'aventurier sans scrupule qui trouvera la rĂ©demption, Henry Fonda la crapule embauchĂ©e par le boss du chemin de fer pour hĂąter sa construction et Charles Bronson dans le rĂŽle du vengeur silencieux au passĂ© trouble. Distribution[] Charles Bronson VF Claude Bertrand l'homme Ă  l'harmonica Henry Fonda VF Raymond Loyer Frank Claudia Cardinale VF MichĂšle Bardollet Jill McBain Jason Robards VF RenĂ© Arrieu Manuel Gutierrez dit Cheyenne Frank Wolff VF Henri Poirier Brett McBain Lionel Stander VF GĂ©rard Darrieu le barman Keenan Wynn VF Louis Arbessier le shĂ©rif de Flagstone Gabriele Ferzetti VF Jean-Henri Chambois Morton patron du chemin de fer Paolo Stoppa VF Jean Clarieux Sam Jack Elam VF Pierre Collet Snaky membre du gang de Frank Woody Strode Stony membre du gang de Frank Al Mulloch Knuckles membre du gang de Frank Enzo Santaniello Timmy McBain l'enfant assassinĂ© par Frank MarilĂč Carteny Maureen McBain Marco Zuanelli Wobbles Fiche technique[] Titre Il Ă©tait une fois dans l'Ouest Titre original C'era una volta il West Titre anglais Once Upon a Time in the West RĂ©alisation Sergio Leone ScĂ©nario Dario Argento, Bernardo Bertolucci, Sergio Donati, Sergio Leone Photographie Tonino Delli Colli Musique Ennio Morricone Production Fulvio Morsella Distribution Pays d'origine Italie et États-Unis DurĂ©e 165 minutes Film interdit aux moins de 13 ans Ă  sa sortie en France, sans interdiction de nos jours. Dates de sortie Italie 21 dĂ©cembre 1968 France 27 aoĂ»t 1969 Autour du film[] Ce film, le premier volet du triptyque amĂ©ricain Il Ă©tait une fois
 », permet Ă  Leone de revisiter le mythe de l’Ouest amĂ©ricain et de lui rendre une vĂ©ritĂ© altĂ©rĂ©e par les conventions du cinĂ©ma amĂ©ricain au nom d’un plus grand souci de rĂ©alisme. Leone s’est toujours Ă©tonnĂ©, entre autres reproches qu’il adressait aux westerns classiques, qu’on ne montre pas, par exemple, la rĂ©alitĂ© de l’impact d’une balle qui faisait un trou Ă©norme dans le corps de la victime et la projetait Ă  plusieurs mĂštres en arriĂšre. Ou encore, qu’on attĂ©nue la violence extrĂȘme de cette Ă©poque qui voyait pourtant un tueur exhiber les oreilles coupĂ©es de ses ennemis pour imposer le respect ! Le passage entre les deux Ă©poques est d’ailleurs parfaitement symbolisĂ© par la construction du train qui relie non seulement deux espaces l'Est et l'Ouest, mais aussi deux temps, celui des Pionniers du Far West qui s’efface peu Ă  peu devant celui de la Civilisation moderne. L’un des intĂ©rĂȘts du scĂ©nario, Ă©crit, entre autres, par Bertolucci et Argento, est d’en montrer les rĂ©percussions sur les personnages eux-mĂȘmes qui n’ont d’autre choix que de disparaĂźtre ou de s’adapter. Trois d’entre eux ne s’intĂšgrent pas et sont appelĂ©s Ă  s’effacer. C’est d’abord Franck, hors-la-loi, chef de bande et rebelle Ă  toute lĂ©galitĂ©, qui reprĂ©sente une Ă©poque rĂ©volue car, dĂ©sormais, la Loi se gĂ©nĂ©ralise. Le bandit gĂ©nĂ©reux, Cheyenne, dont le romantisme n’a plus sa place dans une sociĂ©tĂ© devenue mercantile. C’est enfin Harmonica dont le mode de vie fondĂ© sur le sens de la justice et le goĂ»t pour la solitude ne peut s’accommoder d’un monde de plus en plus organisĂ© et collectif. On songe, Ă  son propos, au beau mouvement de camera qui, par un travelling circulaire, donne Ă  voir, en un plan de plus en plus gĂ©nĂ©ral, le chantier du chemin de fer, puis les dizaines d’ouvriers au travail et le personnage de Harmonica qui s’y fond comme s’il disparaissait en tant qu’individu, comme s’il s’agissait de la fin de l’individu. Jill, la prostituĂ©e interprĂ©tĂ©e par Claudia Cardinale, prĂȘte Ă  tout pour survivre, est la seule Ă  rĂ©ussir ce passage entre l’ancien et le nouveau monde, la prostitution Ă©tant ici montrĂ©e comme Ă©ternelle. La sĂ©quence finale, qui la montre donnant de l’eau aux ouvriers, signifie sans doute la fidĂ©litĂ© Ă  ses origines , car elle choisit les ouvriers exploitĂ©s et humiliĂ©s comme elle en mĂȘme temps que son adaptabilitĂ©, les ouvriers construisant l’ avenir. Le propos de Leone est transparent et se veut virile se transforme ainsi ainsi une AmĂ©rique fondĂ©e sur le matriarcat. En effet ’à l’époque de la rĂ©alisation du film le Women Liberation » connaissait son apogĂ©e aux États-Unis. Il faut remarquer que c’est dans un cercle final, l’arĂšne de la vie, que Leone rĂ©unit et enferme ses personnages essentiels et exprime le moment de vĂ©ritĂ© du film qui se conclut, de façon la plus classique, par le duel inhĂ©rent Ă  tout western. Les thĂšmes du film et c’est une constante chez Leone, sont par ailleurs magnifiĂ©s par une mise en scĂšne savante et toujours spectaculaire illustrĂ©e d’un accompagnement musical expressif. On reverra avec un grand plaisir la sĂ©quence initiale, devenue mythique, des trois tueurs qui attendent le train et Harmonica avec ses gros plans et trĂšs gros plans sur des regards ou des dĂ©tails inattendus, craquement des doigts, mouches emprisonnĂ©es dans le canon du colt, gouttes d’eau sur le chapeau, roue de l’éolienne qui grince, et exaspĂ©rants qui immobilisent le temps avant de le dilater et de faire sourdre l’accablement et l’ennui. Le film multiplie les savants cadrages et installe dans l’espace les personnages d’une façon souvent saisissante frĂ©quentes plongĂ©es ou contre plongĂ©es, camĂ©ra placĂ©e sous un angle insolite allongeant, par exemple, les silhouettes ou remplissant l’écran d’yeux prĂ©sentĂ©s en trĂšs gros plans. Les combats sont filmĂ©s en deux temps comme autant de ballets d’abord, une lente montĂ©e de l’attente qui accroĂźt la tension avant que l’exaspĂ©ration des nerfs n’explose dans les coups de feu. L’accompagnement musical, lui aussi trĂšs cĂ©lĂšbre de Morricone souligne et accentue les effets, de sorte que la théùtralisation de l’image et la musique trĂšs expressive font nĂ©cessairement penser Ă  un grand opĂ©ra baroque. La musique et l'image procĂšdent en effet l’une de l’autre, se nourrissent l’une de l’autre. Il suffit d’évoquer la terrible sĂ©quence des deux frĂšres, l’aĂźnĂ© juchĂ© sur les Ă©paules de son cadet jouant de l’harmonica, dont toute la force provient prĂ©cisĂ©ment de cette alliance intime entre ce qui est montrĂ© au travers d’une image saisissante et ce qui est entendu dans une partition musicale qui joue, de façon insupportable, sur les nerfs par son lent crescendo lancinant de notes d’harmonica qui finit par Ă©clater dans une envolĂ©e sonore lourdement appuyĂ©e par les cuivres. Ce film devenu culte qui insiste sur le passage entre deux Ă©poques et dont la tonalitĂ© de dĂ©senchantement se prolongera dans Il Ă©tait une fois la RĂ©volution » annonce, par le double thĂšme du duo et de la dĂ©sillusion, ce qui sera le chef-d’Ɠuvre de Leone Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique ». Les trois films, sans ĂȘtre des suites, sont toutefois Ă  voir dans l’ordre chronologique. Sergio Leone, qui avait dĂ©jĂ  essayĂ© d'engager — sans succĂšs — Charles Bronson dans les films Pour une poignĂ©e de dollars et Le Bon, la Brute et le Truand, obtint enfin son accord pour interprĂ©ter Harmonica. Cet indien obnubilĂ© par son dĂ©sir de venger son frĂšre assassinĂ© par Frank, l'impitoyable tueur jouĂ© avec conviction par Henry Fonda. Leone tenait absolument Ă  avoir Fonda pour le rĂŽle de Frank, contre-emploi des rĂŽles de braves types honnĂȘtes qui firent sa renommĂ©e. Au tout dĂ©but du tournage, Ă  l'arrivĂ©e de Fonda, Leone, le voyant arriver avec des lentilles de couleur et une barbe, voulut immĂ©diatement le remplacer. Mais aprĂšs avoir Ă©tĂ© maquillĂ© et habillĂ©, celui-ci convainquit le rĂ©alisateur sans dire un seul mot. Pour la scĂšne du dĂ©but avec les trois tueurs, Leone dĂ©sirait, en forme de clin d'Ɠil, les faire jouer par les trois protagonistes du Bon, la brute et le truand Lee Van Cleef, Eli Wallach et Clint Eastwood. Mais Eastwood, dont la notoriĂ©tĂ© commençait Ă  grandir, refusa. L'un de ces gredins est jouĂ© par Jack Elam, second couteau dont le strabisme sert admirablement cette scĂšne. L'acteur noir qui apparait dans cette scĂšne est lui Woody Strode, devenu cĂ©lĂšbre dans le monde du western pour avoir jouĂ© le Sergent noir de John Ford. Le dernier larron, Al Mullock est Ă©galement une tĂȘte connue puisqu'on le voit en tant que chasseur de primes manchot dans Le Bon, la Brute et le Truand. [1] La musique du film a Ă©tĂ© composĂ©e et dirigĂ©e par Ennio Morricone, complice de tous les instants de Sergio Leone. Selon certaines interviews du compositeur, Leone lui aurait fait refaire le travail vingt fois avant de se dĂ©clarer satisfait. La musique Ă©tait jouĂ©e sur le plateau durant le tournage afin de mieux imprĂ©gner les acteurs. La bande originale resta trĂšs longtemps en tĂȘte des hit-parades. Elle est conçue autour de quatre thĂšmes pour les quatre personnages principaux Jill, Harmonica, Frank et Cheyenne. C'est le premier film d'une trilogie qui comprend ensuite Il Ă©tait une fois la rĂ©volution et Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique. Le film fait suite au succĂšs du Bon, la Brute et le Truand, des producteurs amĂ©ricains commandent ce deuxiĂšme volet. AprĂšs Le Bon, la Brute et le Truand, Leone ne voulait plus refaire de western et avait commencĂ© Ă  prĂ©parer le tournage d' Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique. C'est aux États-Unis, oĂč il voulait commencer Ă  produire, qu'on lui a suggĂ©rĂ© de faire un autre western avant. C'est alors qu'il eut l'idĂ©e de faire la triloge Il Ă©tait une fois.... C'est Bernardo Bertolucci qui a proposĂ© Ă  Leone de centrer l'histoire du film sur un personnage fĂ©minin. Dans ce film, Claudia Cardinale et Paolo Stoppa font la plus longue randonnĂ©e de buggy de l'histoire du cinĂ©ma. Elle commence en Espagne et passe par Monument Valley en Arizona. Elle se termine Ă  la demeure des McBain, dont les sĂ©quences ont Ă©tĂ© tournĂ©es Ă  Almeria, en Espagne. La demeure des McBain Ă©tait le restant du dĂ©cor d'un village mĂ©diĂ©val construit pour le film Falstaff d'Orson Welles en 1965. Leone l'a rachetĂ© puis restaurĂ©. L'actrice qui fait la femme indienne qui s'enfuit de la gare en sĂ©quence d'ouverture est en rĂ©alitĂ© d'origine hawaienne. Il s'agit de la femme de Woody Strode. Les scĂšnes intĂ©rieures de l'Ă©tablissement de Lionel Stander, situĂ© dans Monument Valley, a Ă©tĂ© tournĂ© Ă  Rome aux studios Cinecitta. Lorsque les hommes de Cheyenne y pĂ©nĂštrent, on aperçoit un nuage de poussiĂšre rouge. Cette poussiĂšre a Ă©tĂ© importĂ©e de Monument Valley afin de donner plus de rĂ©alitĂ©s Ă  la scĂšne. Jason Robards est arrivĂ© complĂštement ivre le premier jour du tournage et Sergio Leone a menacĂ© de le mettre Ă  la porte s'il recommençait. Par la suite, il s'est bien comportĂ© et n'a plus fait de problĂšmes sauf le jour de l'annonce de l'assassinat de Robert Kennedy. Il obligea alors Leone Ă  arrĂȘter le tournage pour le reste de la journĂ©e. Al Mulloch, qui joue l'un des trois truands du dĂ©but celui qui se craque les doigts, s'est suicidĂ© pendant le tournage en sautant par la fenĂȘtre de son hĂŽtel, habillĂ© du mĂȘme costume qu'il portait dans le film. Le scĂ©nariste Mickey Knox et le directeur de production Claudio Mancini, qui Ă©taient assis dans une des chambres de l'hĂŽtel, l'ont vu passer de leur fenĂȘtre. La premiĂšre rĂ©action de Sergio Leone a Ă©tĂ© d'exiger de ravoir le costume de scĂšne, ce qui a choquĂ© certains membres de l'Ă©quipe de tournage. Le tournage s'est dĂ©roulĂ© d'avril Ă  juillet 1968. Le film a Ă©tĂ© tournĂ© Ă  Monument Valley en Arizona, dans la rĂ©gion de Moab en Utah ainsi qu'Ă  La Calahorra et Ă  Tabernas en Andalousie. RĂ©fĂ©rences[] ↑ Ce dernier se suicida d'ailleurs pendant le tournage du film en sautant par la fĂȘnetre de la chambre de son hĂŽtel Ă  Guadix en Espagne. fr/en [ Ilveut abandonner l’Ouest pour s'attaquer Ă  cet autre territoire sauvage de l'AmĂ©rique, celui de la guerre des gangs dans les annĂ©es 20. Mais, en 1967, personne n'est intĂ©ressĂ© par Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, tout ce qu'on attend de Sergio Leone, ce sont d'autres westerns.
RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s PubliĂ© le 07/08/2020 Ă  0743, Mis Ă  jour le 07/08/2020 Ă  0743 Charles Bronson, l’homme Ă  l’harmonica», qui succĂšde Ă  Clint Eastwood, est magnĂ©tique on dirait un Apache aux yeux bleus qui transpercent des paupiĂšres quasiment closes. ©Rue des Archives/Collection CSF LES FILMS QUI ONT RÉVOLUTIONNÉ LE SEPTIÈME ART 4/7 -Chaque week-end, gros plan sur un long-mĂ©trage qui a, d’un point de vue formel, bouleversĂ© l’histoire du cinĂ©ma. Cette semaine, le classique de Sergio Leone
 AnnĂ©es 1960, annĂ©es pop
 Le western - considĂ©rĂ© par beaucoup comme le seul art inventĂ© par les AmĂ©ricains avec le jazz - a fait son temps aprĂšs avoir connu son Ăąge d’or durant la dĂ©cennie prĂ©cĂ©dente. Ses tĂ©nors s’appelaient Raoul Walsh, Howard Hawks, Anthony Mann, Henry Hathaway et, le maĂźtre absolu, John Ford. Les stars Ă©taient John Wayne, Robert Mitchum, James Stewart, Richard Widmark, Randolph Scott, Kirk Douglas et mĂȘme le crooner Dean Martin. Autres temps, autres mƓurs, les sixties ont ringardisĂ© ce genre trĂšs formatĂ©. Et c’est un Italien qui a tout rĂ©inventĂ©. Il tournait ses films en Espagne et dirigeait un obscur acteur amĂ©ricain Ă  qui il ne pouvait dire un mot en anglais. Par consĂ©quent, il n’existe pas de versions originales de ces premiers westerns spaghetti», doublĂ©s en post-synchronisation en fonction des pays oĂč ils devaient lire aussiLe compositeur Ennio Morricone, fidĂšle collaborateur de Sergio Leone, est mortSergio Leone s’est fait la main avec deux films fauchĂ©s, Pour une poignĂ©e de dollars inspirĂ© d’un film de Kurosawa et Pour quelques dollars de
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Quandil y a du grain sur la pellicule, on le retrouve sur le Blu-ray, avec un défilement non syncopé. Et le grain, croyez-nous, c'est le fruit de saison sur Il
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 Il Ă©tait une fois dans l’Ouest – affiche française AprĂšs les succĂšs commerciaux de Pour une poignĂ©e de dollars suivi de Et pour quelques dollars, Sergio Leone tourne Le Bon, la Brute et le Truand, un troisiĂšme western et le dernier volet de ce qui va devenir la trilogie du dollar ». Trois films qui vont lancer la carriĂšre de Clint Eastwood et donner une stature internationale Ă  son rĂ©alisateur. Pourtant, ce dernier souhaite passer Ă  autre chose. Il envisage d’adapter Ă  l’écran The Hoods, le roman d’Harry Grey, dans lequel l’écrivain raconte son passĂ© de gangster pendant la Prohibition. Compte tenu de sa notoriĂ©tĂ©, il espĂšre convaincre les studios hollywoodiens
 Un western pour une poignĂ©e de dollars Au dĂ©but des annĂ©es 1960, Sergio Leone a dĂ©jĂ  acquis une solide expĂ©rience en tant qu’assistant-rĂ©alisateur. Il a ainsi travaillĂ© sous la direction de Vittorio De Sica, Carmine Gallone, Mario Camerini, Mario Bonnard, mais aussi Robert Wise, William Wyler, Fred Zinnemann ou Robert Aldrich, bien qu’il se soit querellĂ© avec le cinĂ©aste lors du tournage de Sodome et Gomorrhe 1962. MalgrĂ© son pĂ©plum, genre Ă  la mode Ă  l’époque, Le Colosse de Rhodes, le premier film qu’il rĂ©alise en solo, Leone est au creux de la vague, comme beaucoup de rĂ©alisateurs italiens. Avec Pour une poignĂ©e de dollars et un budget dĂ©risoire 200 000$, il s’attaque, sous le pseudonyme de Bob Robertson allusion au pseudonyme de son pĂšre Roberto Roberti, Ă  un remake de Yojimbo, d’Akira Kurosawa, qu’il transpose dans le monde du western. L’initiative de tourner des westerns en Europe n’est pas nouvelle. Les Espagnols exploitent dĂ©jĂ  le filon et les Allemands, avec la sĂ©rie des Winnetou, une adaptation des romans de Karl May, ont trouvĂ© en Croatie leur nouveau Far West. Sergio Leone aurait souhaitĂ© une vedette hollywoodienne pour interprĂ©ter le rĂŽle principal. Les noms de Charles Bronson, Henry Fonda et James Coburn ont Ă©tĂ© avancĂ©s. Pour des raisons budgĂ©taires ou autres l’agent d’Henry Fonda ne lui aurait pas remis le script, la production renonce. Elle songe alors Ă  Richard Harrison, un acteur amĂ©ricain de sĂ©rie B installĂ© en Italie. L’accord ne se fait pas, mais celui-ci recommande cependant un certain Clint Eastwood, qui a entre autres l’avantage de monter Ă  cheval. Il Ă©tait une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount Il Ă©tait une fois l’AmĂ©rique
 Peu optimiste sur le potentiel commercial de Pour une poignĂ©e de dollars, le distributeur opte pour une diffusion limitĂ©e en Italie, en septembre 1964. Le bouche Ă  oreille va faire son effet et le film remporter un succĂšs public inattendu, la critique Ă©tant partagĂ©e. Pour des problĂšmes de droits, il ne sortira aux États-Unis que dix-huit mois plus tard. Entre temps, Sergio Leone rĂ©alise Et pour quelques dollars de plus, puis Le Bon, la Brute et le Truand. Cette trilogie du dollar » ou de l’Homme sans nom » va donner ses lettres de noblesse au western spaghetti », lancer la carriĂšre de Clint Eastwood et donner Ă  son rĂ©alisateur une stature internationale. Cependant, Leone entend passer Ă  autre chose. L’idĂ©e a germĂ© dans son esprit pendant le tournage du Bon, la Brute et le Truand. Il veut adapter Ă  l’écran The Hoods roman d’Harry Grey, le pseudonyme de Herschel Goldberg, dans lequel l’écrivain raconte son passĂ© de gangster pendant la Prohibition
 Il pense que sa notoriĂ©tĂ© va lui faciliter la tĂąche. Il aurait ainsi rencontrĂ© Warren Beatty, acteur et aussi producteur, alors dans une mauvaise passe, mais qui ne donne pas suite. NĂ©anmoins, quelques mois plus tard, celui-ci interprĂ©tera et coproduira Bonnie and Clyde sous la direction d’Arthur Penn. Partenaire sur la Trilogie », United Artists refuse de se lancer dans l’aventure, tout comme Paramount. Le projet serait trop coĂ»teux et peu rentable. Sergio Leone renonce Ă  ce qui deviendra plus tard Il Etait une fois en AmĂ©rique mais finit par accepter les moyens que Paramount met Ă  sa disposition pour rĂ©aliser un nouveau western
 Ă  la condition de garder le contrĂŽle sur le film. Ce qu’il obtient. DĂ©veloppement de l’histoire Peu avant NoĂ«l 1966, dans une salle de cinĂ©ma qui vient de projeter Le Bon, la Brute et le Truand, Sergio Leone rencontre Bernardo Bertolucci et lui demande ce qu’il pense du film. Bertolucci a aimĂ© et s’en explique. À la fin de la conversation, Leone lui propose de travailler sur le scĂ©nario de son nouveau film. Comme Bertolucci n’a rien en chantier depuis Prima della rivoluzione 1964, il accepte l’offre. Dario Argento, qui n’est encore que critique de cinĂ©ma, rejoint l’équipe. Entre janvier et mars 1967, ils revoient plusieurs westerns
 amĂ©ricains. En fĂ©vrier 1982, lors d’un entretien avec Christopher Frayling, l’un de ses biographes, Sergio Leone dĂ©clarera 
 l’idĂ©e de dĂ©part Ă©tait d’utiliser certaines conventions du western amĂ©ricain, ainsi que toute une sĂ©rie de rĂ©fĂ©rences Ă  des westerns spĂ©cifiques pour raconter ma version de la naissance d’une nation. » et de poursuivre, 
 je voulais faire un film qui serait 
 un ballet des morts. Je voulais prendre les personnages les plus stĂ©rĂ©otypĂ©s du western amĂ©ricain 
 pour rendre hommage au western et montrer les changements en cours Ă  l’époque dans la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine. » Argento et Bertolucci Ă©laborent une histoire. Leone confie ensuite ce premier jet, qui reprĂ©sente 80 pages, Ă  Sergio Donati, script doctor » sur Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand, et scĂ©nariste sur trois westerns de Sergio Sollima, afin qu’il planche sur le scĂ©nario dĂ©finitif, et donne un sens Ă  l’histoire et de la substance »  Il Ă©tait une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount Le scĂ©nario Sur le quai d’une gare, dans les environs de Flagstone, une ville de l’Ouest amĂ©ricain, trois hommes vĂȘtus de cache-poussiĂšre attendent un voyageur pour l’abattre. Mais ce mystĂ©rieux joueur d’harmonica, sans nom, est plus rapide et les tue. L’inconnu est Ă  la recherche de Frank, un dangereux tueur Ă  gages, pour se venger. Pour l’heure, Frank s’est mis au service de Morton, le patron d’une compagnie de chemin de fer dont le chantier progresse vers la cĂŽte Pacifique. Il est chargĂ© d’intimider Brett McBain, le propriĂ©taire d’un immense terrain pourtant dĂ©sertique, Sweewater ». ExpĂ©ditif, avec ses hommes il exĂ©cute froidement McBain et ses trois enfants. C’est par la voie ferroviaire que Jill arrive Ă  Flagstone. Ancienne prostituĂ©e, elle a Ă©pousĂ© en secret McBain Ă  La Nouvelle-OrlĂ©ans. Elle dĂ©couvre la famille assassinĂ©e. HĂ©ritiĂšre de la propriĂ©tĂ©, elle dĂ©cide de rester avant de se raviser. Harmonica », aidĂ© de Cheyenne » un bandit en cavale, tentent de l’en dissuader et l’empĂȘcher de vendre le domaine pour une bouchĂ©e de pain
 Sergio Donati juge dĂ©terminante la contribution de Bertolucci Ă  l’histoire. Son scĂ©nario demeure fidĂšle aux citations cinĂ©matographiques suggĂ©rĂ©es par le futur rĂ©alisateur de 1900, et dĂ©veloppe Ă©galement les personnages de Cheyenne » et de Morton. Cette mosaĂŻque de grands moments de l’histoire du western fait notamment rĂ©fĂ©rence Ă  Johnny Guitare Nicholas Ray, Le train sifflera trois fois Fred Zinemann ou L’homme des VallĂ©es perdues George Stevens, La PrisonniĂšre du dĂ©sert John Ford, Le cheval de fer John Ford ou encore L’Homme qui tua Liberty Valance John Ford. Il Ă©tait une fois dans l’Ouest – Henry Fonda, Claudia Cardinale, Sergio Leone, Charles Bronson et Jason Robards – Copyright Paramount Le casting Jusqu’à prĂ©sent, les femmes n’avaient jouĂ© qu’un rĂŽle secondaire dans les films de Sergio Leone. Pour le cinĂ©aste, 
 c’est parce que mes personnages n’ont pas le temps de tomber amoureux ou de courtiser quelqu’un. Ils sont trop occupĂ©s Ă  essayer de survivre ou Ă  poursuivre leur objectif ». Pourtant, cette fois, exceptionnellement, il s’est laissĂ© convaincre par Bertolucci. Comme le budget n’est pas un obstacle estimĂ© entre 3 et 5 millions de $, Sergio Leone peut envisager un casting haut de gamme ». Un temps, Carlo Ponti a Ă©tĂ© intĂ©ressĂ© pour produire le film, aussi, le nom de Sophia Loren, son Ă©pouse, a Ă©tĂ© avancĂ© pour ĂȘtre Jill McBain, mais le rĂ©alisateur lui prĂ©fĂšre Claudia Cardinale. Il aimerait pouvoir compter Ă  nouveau sur Clint Eastwood. Mais ce dernier dit non. On parle aussi de Rock Hudson et de Warren Beatty, cependant, il a d’autres acteurs en vue. Il revient Ă  la charge pour deux comĂ©diens qu’il avait espĂ©rĂ© engager prĂ©cĂ©demment. Si Charles Bronson accepte de jouer Harmonica », Henry Fonda refuse. Leone se rend aux États-Unis pour tenter de le convaincre. Le comĂ©dien finit par demander l’avis d’Eli Wallach qui l’encourage Ă  saisir l’occasion. Kirk Douglas Ă©tait intĂ©ressĂ© par se glisser dans la peau de Cheyenne », mais c’est Jason Robards qui est retenu. En guise de clin d’Ɠil au Bon, la Brute et le Truand, le cinĂ©aste a songĂ© Ă  rĂ©unir de nouveau Clint Eastwood, Eli Wallach et Lee Van Cleef dans la scĂšne d’ouverture. Devant le refus d’Eastwood, le rĂ©alisateur renonce Ă  cette idĂ©e. Ce sont donc Jack Elam le dur d’une trentaine de westerns, Woodie Strode trois westerns sous la direction de John Ford et Al Mullock dĂ©jĂ  au gĂ©nĂ©rique du Bon, la Brute
 qui devinrent les trois tueurs. Charles Bronson et Henry Fonda – Il Ă©tait une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount Le tournage, la production Tandis que le scĂ©nario commence Ă  prendre forme, Sergio Leone part en repĂ©rages aux États-Unis. Il se rend dans le dĂ©sert du Colorado, d’Arizona et du Nouveau-Mexique. Un moment particulier de ce sĂ©jour avec la visite guidĂ©e du site de Monument Valley », haut lieu du cinĂ©ma de John Ford, en compagnie du chef opĂ©rateur Tonino Delli Colli et du responsable des dĂ©cors Carlo Simi. Le rĂ©alisateur n’en dĂ©laisse pas pour autant les studios de CinecittĂ  Ă  Rome, pour une bonne partie des intĂ©rieurs, et bien sĂ»r le sud de l’Espagne, berceau de westerns mĂ©diterranĂ©ens et cadre de sa trilogie. C’est Ă  La Calahorra, non loin de Guadix, province de Grenade, que sera filmĂ©e la sĂ©quence d’ouverture et construite la ville de Flagstone ». Quant Ă  Sweetwater », la propriĂ©tĂ© des McBain, elle trouvera place prĂšs de Tabernas, dans la province d’Almeria. Ainsi, la carriole conduite par Sam Paolo Stoppa et qui transporte Jill depuis la gare aura effectuĂ© l’une des plus longues randonnĂ©es de l’histoire du cinĂ©ma. De l’Espagne, elle est passĂ©e par Monument Valley avant de regagner l’Andalousie pour arriver Ă  la ferme des McBain. À l’approche du tournage, la production frĂŽle la catastrophe. Henry Fonda a cru bon de porter des lentilles de contact pour changer la couleur de ses yeux bleus, ainsi qu’une moustache. AgacĂ©, Sergio Leone lui a fait tout enlever. Quant Ă  Jason Robards, c’est ivre qu’il se prĂ©sente au rĂ©alisateur, risquant d’ĂȘtre mis Ă  la porte sur le champ. Par chance, il n’y eut rien Ă  lui reprocher par la suite. Les premiĂšres images sont tournĂ©es le 8 avril 1968 Ă  CinecittĂ , avec la scĂšne d’amour entre Jill et Frank. Le clap de fin sera donnĂ© en juillet. Claudia Cardinal – Il Ă©tait une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount L’accueil Coproduction italo-amĂ©ricaine, C’era una volta il West sort en dĂ©cembre 1968 en Italie. MalgrĂ© le trĂšs bon accueil du public italien, le film ne connaĂźtra pas le mĂȘme engouement que les trois prĂ©cĂ©dents westerns de Leone. Aux États-Unis, il est prĂ©sentĂ© Ă  New York en avant premiĂšre dans deux salles le 25 mai 1969, avant sa sortie dans 24 salles, le 16 juillet. Afin de gagner une sĂ©ance de plus par jour, Paramount invoque l’accueil mitigĂ© lors de la premiĂšre pour procĂ©der Ă  des coupures 20 minutes d’aprĂšs certaines sources, 30 selon d’autres qui dĂ©naturent l’Ɠuvre. Cette version dite internationale » connaĂźtra l’échec sur le marchĂ© anglo-saxon. Sur le territoire Ă©tasunien il ne fera que 1/6Ăšme des recettes du Bon, La Brute et Le Truand, plus rapide et moins bavard ». L’assassinat d’un enfant et le rĂŽle Ă  contre-emploi d’Henry Fonda peuvent expliquer cet Ă©chec commercial. Il Etait une fois dans l’Ouest, dans sa copie intĂ©grale, sera pourtant un succĂšs au box-office international, notamment en France et en Allemagne, dĂšs sa sortie en 1969. Pour la critique, tant aux États-Unis que dans les pays oĂč le film est distribuĂ©, en dehors de quelques exceptions, les avis sont mitigĂ©s voire hostiles. Parmi les rĂ©actions nĂ©gatives, il a Ă©tĂ© reprochĂ© Ă  Sergio Leone d’avoir usurpĂ© et dĂ©naturĂ© l’histoire de l’Ouest amĂ©ricain, alors qu’en fait il dĂ©tournait les conventions du western. Cependant, au fil du temps, Ă  l’image de 2001 L’OdyssĂ©e de l’espace, de Stanley Kubrick, le film va ĂȘtre apprĂ©ciĂ© Ă  sa juste valeur. Plusieurs critiques vont mĂȘme revenir sur leur jugement initial et reconnaĂźtre leur erreur cf Jean A. Gili ci-dessous. Il Ă©tait une fois la RĂ©volution sortira en 1971 et Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique en 1984. Le dernier volet de sa seconde trilogie et son dernier film. Victime d’une crise cardiaque, Sergio Leone meurt Ă  Rome le 30 avril 1989 sans avoir pu mener Ă  bien son projet sur le siĂšge de Leningrad pendant la Seconde Guerre mondiale. Il Ă©tait une fois dans l’Ouest – Charles Bronson, Claudia Cardinale, Sergio Leone – Copyright Paramount Le cinĂ©ma de Sergio Leone Le cinĂ©aste dĂ©clara un jour Ennio Morricone n’est pas mon musicien. Il est mon scĂ©nariste. J’ai toujours remplacĂ© les mauvais dialogues par de la musique, soulignant un regard. » À l’instar de ses autres autres longs mĂ©trages, la musique du compositeur est indissociable du film. ComposĂ©s en amont, les morceaux musicaux de Il Etait une fois dans l’Ouest Ă©taient jouĂ©s sur le plateau avant ou pendant le tournage afin de mettre les acteurs dans l’ambiance, de crĂ©er des rythmes ». À chaque personnage correspondait un thĂšme. Ainsi l’homme Ă  l’harmonica » est-il personnifiĂ© par les quelques notes stridentes de son instrument. Mais Leone jongle aussi avec des moments quasi silencieux, comme dans la scĂšne d’ouverture, la longue attente des trois tueurs sur le quai de la gare, oĂč l’on n’entend qu’une mouche bourdonner, des gouttes d’eau tomber sur un chapeau ou des articulations de doigts craquer. Le souci poussĂ© des dĂ©tails rĂ©alistes, qui ne doivent pas ĂȘtre confondus avec l’exactitude historique » prĂ©cisait Leone, le rythme lent, le temps dilatĂ©, Ă  un tel point qu’il en devient presque irrĂ©el ou l’alternance de plans larges le trajet de la carriole Ă  Monument Valley » et de trĂšs gros plans, notamment sur le regard des personnages, sont quelques-unes des autres caractĂ©ristiques du cinĂ©ma de Sergio Leone. LLm2UlV. 27 298 349 275 198 145 330 265 281

il était une fois dans l ouest film