Culturede champignons haut de gamme : une poussée d’optimisme. Permafungi est une société belge qui cultive des pleurotes haut de gamme. Le substrat employé est du marc de café : une façon originale d’ouvrir la voie à un avenir de simplicité et de durabilité en cuisine. Dans des caves froides, humides et moisies en plein cœur de

Chaque matin, Viviane et Alexandre font la tournée des restaurants et brasseries partenaires à la recherche de leur “or noir”, le marc de café. En recyclant ce biodéchet, il font du “terreau” pour cultiver leurs pleurotes à l’ombre des cachots de l’ancienne gendarmerie du 16ème arrondissement de Paris. Ils participent également au Budget Partcipatif écologique de la région Ile-de-France pour leur production de tartinables végétariennes. Tout a commencé en 2019 pour Alexandre. Dans son précédent emploi de géographe urbaniste, “il a été amené à avoir des missions dédiées au biodéchet” explique sa sœur Viviane, “ce qui lui a donné envie de créer une entreprise dans ce domaine. En se renseignant sur les biodéchets à Paris, il s’est aperçu que le marc de café n’était pas recyclé et que l’on pouvait l’utiliser pour cultiver des pleurotes. L’idée à germé” précise Viviane. “Il a commencé par des essais dans son salon, s’est documenté, formé. Et il s’est lancé.” Micro-pousses Son idée a été retenue lors de l’appel à projets mené par l’association Aurore et Paris Habitat. Il s’est donc installé au Cinq Toits un lieu de mixité des publics et des usage accueillant une quarantaine d’entreprises, artisans et associations et un centre d’hébergement d’urgence. Peu de temps après, sa sœur Viviane a quitté son emploi dans le domaine de l’industrie pharmaceutique pour le rejoindre dans cette aventure. Le marc de café, associé aux copeaux de bois et aux mycéliums de pleurotes, sert à fabriquer du substrat, une sorte de terreau dans lequel poussent les champignons. Le frère et la sœur développent également la culture de micro-pousses, des mini-légumes, appréciés notamment par les restaurateurs. Tartinables végétariennes Afin de recycler leurs propres biodéchets, chutes de pleurotes et de micro-pousses, ils fabriquent des tartinables végétariennes. Pour développer la production et surtout la pasteurisation permettant une conservation un peu plus durable de leurs produits, Alexandre et Viviane participent au Budget participatif écologique de l’Ile-de-France, Smart Services. Les Franciliens souhaitant les soutenir ont jusqu’au vendredi 2 octobre pour voter pour leur projet sur la plateforme dédiée tartinables biologiques de pleurotes. Fournissant magasins bio et restaurants de la capitale, leur projet rencontre un vrai succès. D’ailleurs, ils commencent à se sentir à l’étroit dans leurs cachots et recherchent donc activement un local plus grand. En attendant, si vous passez du côté du 51 boulevard Exelmans, n’hésitez pas à toquer à la porte des Pleurotes de Paris pour repartir avec votre panier garni de légumes frais “made in Paris”. A lire aussi Budget participatif IDF le projet “zéro déchet” de l’Eiffel Basket ClubLa plus grande ferme urbaine d’Europe prend racine à Paris 15

Dansla benne, une montagne de marc de café se prépare à une deuxième vie: en Ile-de-France, le principal déchet des cafés-brasseries sert à faire pousser de

Le pleurote anti-gaspi de Rungis UpCycle continue de développer sa culture de champignons en économie circulaire, au service des professionnels mais aussi des consommateurs. Publié le 11 novembre 2015 - Par Philippe Gautier - FLD Le pari un peu fou d'UpCycle – cultiver des pleurotes sur du marc de café récupéré – est en passe de réussir. L'entreprise, installée sur le marché de Rungis depuis 2014, dispose aujourd'hui de 400 m2 de caves pour son activité. Nous prévoyons en 2016 de produire environ 100 t de pleurotes Monte Cristo depuis Rungis et avec nos maraîchers partenaires », explique Arnaud Ulrich, directeur associé. UpCycle se repose sur la force d'un réseau torréfacteurs Brûlerie Caron, spécialiste de l'insertion Ateliers sans Frontières et le groupe Char-raire Les Vergers Saint Eustache pour la distribution auprès de la restauration étoilée. Depuis cette année, UpCycle fournit aussi les maraîchers Ile-de-France et au-delà avec le substrat restant après la récolte des pleurotes. Plus de 10 ha de sols appauvris ont pu ainsi être amendés.
Cest en mai dernier que la toute jeune société a obtenu gracieusement une cave de Tour&Taxis pour développer la culture de pleurotes sur du marc de café. Martin François et Martin Genneau ont une amie en commun et, un jour via Skype, ils échangent des propos sur la culture du champignon qui pousserait sur du marc de café. Le premier

Issue d’un atelier Start-Up de Territoire 1, la réutilisation du marc de café est un vrai sujet ! Quatre garçons se sont donc emparés de la question et ont depuis, constitué leur SAS Société par Action Simplifiée Jeune et Gentil » et s’apprêtent à commercialiser leur kit de culture de pleurotes sur marc de café ! Retour sur leur engagement avec Camille Mater, président de la SAS. Comment est venue l’envie de vous impliquer dans ce projet ? L’envie d’apporter une contribution à la société et le fait d’être intéressés par l’entrepreneuriat nous ont conduits à nous impliquer dans ce projet. Vos plus belles réussites ? Notre plus belle réussite fût pour l’instant la rencontre de personnes formidables tout au long de notre processus de création. Vos plus grands obstacles ? C’est la gestion par nous-même, cela demande une rigueur et un investissement conséquent. C’est quelque chose pour laquelle nous n’étions pas tous prêts de manière équitable. Comment voyez-vous la suite ? Pour l’avenir proche, nous attendons de pied ferme la commercialisation de nos produits. Sinon le développement de produits grâce à diverses applications du marc de café est quelque chose que nous portons. Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat ? Je recommande de bien se connaître forces / faiblesses, de s’appuyer sur des aides extérieures, de bien se renseigner sur un maximum de domaines en relations directes ou indirectes avec son projet, s’investir à 4000% et bien communiquer !

AchetezKit de culture Pleurotes roses - Cultivez des pleurotes sur le marc de café: & retours gratuits possible (voir conditions) Choisir vos préférences en matière de cookies. Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nécessaires pour vous L’article n’a pas été trouvé Page non trouvée. Si vous cherchez un article en particulier, il est possible qu’il ait été supprimé ou déplacé. Si l’article a été déplacé, vous pourrez le trouver dans les archives. Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée. Peut-être que cet article a été publié sur un de nos autres sites web Des pleurotes 100 % bio en plein Bruxelles Prèsde Toulouse, l'association Café des Spores développe la production de pleurotes sur du marc de café recyclé, issu des commerces locaux. La culture de pleurotes est Dans l’air flotte un parfum d’humus, comme dans les sous-bois. Pourtant, si l’humidité est bien là, nous sommes ici le long du canal, à Bruxelles, dans les caves de Tour & là que poussent, depuis le mois de mai, les pleurotes de PermaFungi, jeune entreprise fondée par Martin François et son compère Martin Germeau. Originalité de leur culture? Les champignons qu’ils produisent poussent dans… le marc de deux jeunes entrepreneurs ont accepté de nous ouvrir les portes de leur surprenante plantation et nous en expliquer le fonctionnement. Surprise garantie! Cetteformation s’adresse à quiconque désire en savoir plus sur le monde fabuleux des champignons et les méthodes de culture de pleurotes sur marc de café. Grâce à cette formation individuelle et complète, vous repartirez avec des connaissances en culture de champignons sur marc de café ainsi qu’en gestion d’entreprise. Avec plus de 5 ans Publié le 2 mars 2019 Mis à jour le 22 février 2019 à 1601 Aujourd'hui, 20 tonnes de marc de café sont récoltées par mois, essentiellement dans les cantines de grosses sociétés de l'ouest parisien, pour produire environ deux tonnes de pleurotes, vendues 15 euros le kilo. Dans la benne, une montagne de marc de café exhale un parfum aigre-doux, et se prépare à une deuxième vie en Ile-de-France, le principal déchet des cafés-brasseries sert à faire pousser des pleurotes, champignons qui finissent dans les assiettes des clients de ces mêmes fois trié, mélangé à du carton et du bois effilochés, ainsi qu’à des filaments de champignons, le marc de café est enfourné dans de longs boudins de plastique. Pendus verticalement dans l’obscurité, les sacs de substrat incubent » pendant deux semaines. Nous reproduisons les conditions d’un sous-sol de sous-bois. La température et l’humidité y sont comparables » explique Arnaud Ulrich, l’un des deux fondateurs de UpCycle-La boite à champignons, basée à Saint-Nom la Bretêche Yvelines, créée en 2014. Tapi dans l’obscurité, le mycellium de champignon se multiplie, comme il le ferait sous les racines d’un arbre. Au bout de quinze jours, les sacs devenus tout blancs sont transférés dans une salle de fructification ». Brusquement, on allume la lumière, on diminue l’humidité. Finies les vacances en forêt. Les sacs sont incisés, les pleurotes vont sortir. Les champignons sont stressés, ce qui leur donne envie de se reproduire, et de libérer leurs spores, donc de sortir du sac. Ensuite, il n’y a plus qu’à récolter », explique M. Ulrich. Pour lui, l’agriculture urbaine doit d’abord être liée au recyclage des déchets organiques de la ville, et s’inscrit dans une logique d’économie circulaire. 30% des déchets urbains sont des biodéchets valorisables, et aujourd’hui seulement 5% de cette matière organique est recyclée » dit-il. Nous ne faisons que reproduire avec des méthodes modernes ce qui se passait au 19e siècle » ajoute-t-il. A l’époque, les champignons de Paris » sont aussi nés sur une idée de recyclage des matières organiques Les maraîchers franciliens les cultivaient dans des carrières autour de la capitale, en utilisant les crottins des milliers de chevaux qui servaient à livrer leurs légumes aux Halles, dans le coeur de Paris. La troisième vie du café Aujourd’hui, 20 tonnes de marc de café sont récoltées par mois, essentiellement dans les cantines de grosses sociétés de l’ouest parisien, pour produire environ deux tonnes de pleurotes, vendues 15 euros le kilo. Depuis peu, les cafés parisiens sont appelés à se joindre au mouvement. C’est une démarche vertueuse, nous produisons entre 20 et 30 kilos de marc par semaine », explique Romain Vidal, 30 ans, patron de la brasserie Le Sully à Paris, l’un des pionniers de cette démarche de recyclage et notre cuisinier inscrit les pleurotes au menu pour les clients de la brasserie ». D’ailleurs, le chef se dit ravi » de l’expérience Cultivés de la sorte, les champignons sont denses, goûteux, et rendent très peu d’eau à la cuisson ». Après chaque expresso, chaque capuccino servi au comptoir ou en salle, les garçons de café vident le marc dans des sacs, récupérés par le livreur à vélo de la marque de café. A Paris, ville des bistrots et des terrasses, les ressources ne manquent pas. La capitale produit quelque tonnes de marc par an, selon une estimation de UpCycle, qui accompagne des projets du même type dans plusieurs villes de France. Après la récolte des champignons, le café entame même une troisième –et dernière– vie, et retourne enfin à la terre. Mélangé aux filaments de champignon et à la cellulose de bois, il est utilisé comme compost, baptisé champost », par des horticulteurs et maraîchers. Aujourd’hui, les deux associés se diversifient en installant des machines à produire du compost au pied de grandes tour de la Défense. Alimentées par des biodéchets de restaurants épluchures, restes de plats cuisinés, de viandes ou de poissons ou d’espaces verts tontes de gazon, les Rocket », des tubes qui hachent menu, chauffent et malaxent, produisent en un temps record du compost, qu’ils vont utiliser pour produire… des champignons de Paris à partir de septembre. 8j096d. 50 189 74 297 301 100 257 345 333

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